Le premier confinement, du 16 mars au 11 mai, avait été déclencheur de véritables envies d’espace, de plus de calme et de verdure de la part des Français. Où en est-on aujourd’hui ? Comment se porte le marché immobilier après le deuxième confinement à Paris 15e ? Faisons le point.
D’une certaine manière le marché s’est assaini
Le stock de biens augmente très légèrement ! Ceux qui souhaitent vendre ou acheter leur bien le font de manière raisonnée, avec des prix adossés à la réalité du marché. Globalement, un produit présenté au bon prix se vend à la hauteur de ce qu’il vaut. Évidemment, les propriétés avec des caractéristiques vraiment exceptionnelles – comme les hôtels particuliers, les maisons de ville, les appartements avec de belles terrasses, des vues sur un monument ou une adresse de qualité – continueront de se vendre plus cher que la normale du fait de leur rareté et de leur qualité. Cela a toujours été le cas et le sera toujours !
Les deux confinements ont généré des envies de changement : alors qu’ils voulaient un appartement de 150 m² au départ, certains désirent maintenant revendre leur appartement pour prendre un logement plus central et acheter une maison de campagne, d’autres souhaitent un bien plus petit (100-110 m²) mais avec une terrasse, d’autres encore déménagent à Rueil-Malmaison ou Boulogne-Billancourt pour avoir une résidence de 200 m² avec un jardin, d’autres enfin – moins nombreux – ont quitté Paris. Mais ces derniers sont essentiellement des retraités qui n’ont plus besoin d’un pied-à -terre parisien et qui n’ont pas d’enfants.
Concrètement, dans le 15e arrondissement, les biens les plus recherchés sont des appartements familiaux de 110-140 m². Il y aussi de belles exceptions de 150-200 m² dans les artères les plus luxueuses du quartier autour du Champ-de-Mars et des Invalides, vers Lamotte-Picquet, avenue de Suffren et avenue de Saxe.
O.D. / Bazikpress © Adobe Stock
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